Chaque année, on estime à près de 8000 le nombre d'incendies domestiques en France causés par un mauvais entretien ou un défaut des conduits de cheminée. Ces incidents liés à la **sécurité cheminée** ne mettent pas seulement en danger les occupants, mais entraînent également des pertes matérielles considérables, chiffrées à plusieurs millions d'euros. De plus, l'intoxication au monoxyde de carbone (CO), un gaz incolore et inodore produit par une combustion incomplète, est responsable de plus de 100 décès par an dans l'hexagone, soulignant l'importance d'un bon **dépannage cheminée** et d'une ventilation adéquate.

L'évolution des systèmes de chauffage, passant des foyers ouverts traditionnels aux appareils à haut rendement comme les chaudières à condensation et les poêles à granulés, a considérablement modifié les exigences imposées aux **conduits de cheminée modernes**. Ces nouveaux appareils produisent des fumées à des températures différentes et avec des taux de condensation plus élevés, nécessitant des conduits adaptés pour assurer une évacuation sûre et efficace, et pour maximiser l'**énergie cheminée**.

Les matériaux : un choix crucial pour la sécurité et la durabilité de votre conduit de fumée

Le choix du matériau pour un conduit de cheminée est déterminant pour sa sécurité, sa performance, sa durabilité et son **efficacité énergétique**. Un conduit bien choisi résistera aux contraintes thermiques et chimiques, assurant une évacuation efficace des fumées et protégeant les occupants du logement contre les dangers du monoxyde de carbone et des incendies.

Historique des matériaux pour les conduits de fumée

Traditionnellement, les conduits de cheminée étaient construits en brique ou en pierre. Ces matériaux, bien que robustes, présentent des limites en termes d'étanchéité et de résistance aux condensats acides. Les joints entre les briques ou les pierres peuvent se détériorer avec le temps, entraînant des fuites de fumée et une perte de tirage. De plus, la porosité de ces matériaux favorise la condensation et l'accumulation de dépôts de bistre, augmentant les risques d'incendie de cheminée et de corrosion. Cette accumulation peut réduire le diamètre du conduit jusqu'à 40%.

Les matériaux modernes pour une évacuation optimale des fumées

Les matériaux modernes offrent des solutions plus performantes et plus sûres pour la construction ou la rénovation des conduits de cheminée. Ils sont conçus pour résister aux contraintes spécifiques des différents types d'appareils de chauffage, garantissant une évacuation optimale des fumées et contribuant à l'**efficacité énergétique** de votre système de chauffage.

Acier inoxydable (inox) : la solution durable pour les conduits de fumée

L'acier inoxydable (Inox) est un matériau de choix pour les conduits de cheminée en raison de sa résistance à la corrosion, sa durabilité et sa légèreté. Il s'adapte à différents types de combustibles, tels que le bois, le gaz et le fioul, et peut être utilisé pour la construction de conduits neufs ou la rénovation de conduits existants. L'inox offre une excellente étanchéité, réduisant les risques de fuites de fumée et d'intoxication au monoxyde de carbone. Sa surface lisse facilite également le ramonage et limite l'accumulation de dépôts, assurant ainsi une **sécurité cheminée** accrue.

Il existe différents types d'inox, tels que le 304 et le 316L, chacun ayant des propriétés spécifiques. L'inox 304 est couramment utilisé pour les conduits de cheminée raccordés à des appareils de chauffage au bois ou au gaz. L'inox 316L, plus résistant à la corrosion, est recommandé pour les conduits raccordés à des appareils de chauffage au fioul ou fonctionnant à basse température, où la condensation acide est plus importante. Le choix de la qualité de l'inox doit se faire en fonction du type de combustible utilisé et des conditions d'utilisation du conduit, afin d'optimiser la **performance cheminée**.

  • Résistance à la corrosion : Capacité à résister à la rouille et à la dégradation chimique, garantissant la longévité du conduit.
  • Durabilité : Longévité du matériau, même dans des conditions difficiles, réduisant les coûts de remplacement.
  • Adaptation aux combustibles : Compatibilité avec différents types de combustibles (bois, gaz, fioul), offrant une grande flexibilité.
  • Légèreté : Facilité d'installation et réduction de la charge sur la structure du bâtiment, simplifiant la rénovation.

Tubage polymère (PPH, PP) : l'innovation pour les chaudières à condensation

Les tubages polymères, tels que le PPH (polypropylène homopolymère) et le PP (polypropylène), sont des solutions innovantes pour les conduits de cheminée raccordés à des appareils à condensation et basse température. Ils se distinguent par leur légèreté extrême, leur étanchéité parfaite et leur résistance aux condensats acides, qui peuvent corroder les conduits traditionnels. Le tubage polymère est particulièrement adapté aux chaudières à condensation, qui produisent des fumées à basse température contenant des acides corrosifs. Leur durée de vie est estimée à plus de 25 ans.

Cependant, les tubages polymères présentent des restrictions d'usage. Ils sont sensibles aux hautes températures et ne peuvent pas être utilisés avec des appareils de chauffage à bois ou au fioul, où les températures de fumée sont plus élevées. Le choix du tubage polymère doit donc se faire en fonction du type d'appareil de chauffage et des caractéristiques des fumées produites.

  • Légèreté extrême : Facilité d'installation et réduction de la charge sur la structure.
  • Étanchéité parfaite : Prévention des fuites de fumée et des infiltrations d'eau, assurant une **sécurité cheminée** optimale.
  • Résistance aux condensats acides : Protection contre la corrosion due aux acides présents dans les fumées de condensation, prolongeant la durée de vie du conduit.

Conduits en céramique : l'inertie thermique au service de la performance énergétique

Les conduits en céramique se distinguent par leur inertie thermique élevée, leur résistance aux hautes températures et leur longue durée de vie. Ils sont particulièrement adaptés aux poêles de masse et aux cheminées à haut rendement, où les températures de fumée sont élevées et les variations thermiques importantes. La céramique accumule la chaleur et la restitue progressivement, améliorant le confort thermique, optimisant l'**énergie cheminée** et réduisant la consommation de combustible jusqu'à 15%.

Les conduits en céramique sont plus lourds et leur installation est plus complexe que celle des conduits en inox ou en polymère. Ils nécessitent un savoir-faire spécifique et l'utilisation de mortiers réfractaires pour assurer l'étanchéité et la résistance aux hautes températures. De plus, le coût des conduits en céramique est généralement plus élevé, environ 30% plus cher que l'inox. Néanmoins, leur durabilité et leur performance en font un investissement rentable à long terme.

  • Inertie thermique élevée : Accumulation et restitution progressive de la chaleur, améliorant le confort thermique et réduisant la consommation d'énergie.
  • Résistance aux hautes températures : Capacité à supporter des températures de fumée élevées sans se dégrader, assurant la sécurité et la durabilité du conduit.
  • Longue durée de vie : Durabilité du matériau, même dans des conditions d'utilisation intensives, réduisant les coûts de remplacement à long terme.

Les normes et réglementations : un cadre légal pour la sécurité des conduits de fumée

Le respect des normes et réglementations est essentiel pour garantir la sécurité et la performance des conduits de cheminée. Ces normes définissent les exigences en matière de résistance au feu, d'étanchéité, de stabilité thermique et de dimensionnement des conduits, assurant ainsi la protection des occupants et la prévention des risques d'incendie. Un **dépannage cheminée** doit aussi respecter ces normes.

Normes européennes (EN 13384, EN 1443) : les standards de qualité pour les conduits de fumée

Les normes européennes EN 13384 et EN 1443 définissent les exigences techniques et les méthodes d'essai pour les conduits de cheminée. La norme EN 13384 spécifie les méthodes de calcul du dimensionnement des conduits, en fonction du type d'appareil de chauffage, du combustible utilisé et des caractéristiques du bâtiment. La norme EN 1443 définit les exigences en matière de résistance au feu, d'étanchéité et de stabilité thermique des conduits. Le respect de ces normes est obligatoire pour la mise sur le marché des conduits de cheminée en Europe. Environ 95% des conduits vendus en Europe respectent ces normes.

Ces normes garantissent que les conduits de cheminée sont conçus et fabriqués pour résister aux contraintes thermiques et mécaniques, assurer une évacuation efficace des fumées et protéger les occupants du logement. Elles définissent également les méthodes d'essai permettant de vérifier la conformité des conduits aux exigences de sécurité et de performance.

Réglementations nationales (DTU, RGE) : les obligations légales en france

En France, les réglementations nationales, telles que les Documents Techniques Unifiés (DTU) et les certifications Reconnu Garant de l'Environnement (RGE), complètent les normes européennes et définissent les obligations légales en matière d'installation et de ramonage des conduits de cheminée. Les DTU précisent les règles de l'art pour la conception et la mise en œuvre des conduits, en tenant compte des spécificités du bâti et des conditions climatiques locales. Les certifications RGE qualifient les professionnels du bâtiment capables de réaliser des travaux d'installation et de rénovation énergétique dans le respect des normes et réglementations en vigueur. On compte environ 30 000 entreprises certifiées RGE en France.

Le respect de ces réglementations est indispensable pour bénéficier des aides financières publiques, telles que MaPrimeRénov' et l'éco-prêt à taux zéro. Il garantit également la qualité et la sécurité des installations, réduisant les risques d'incendie, d'intoxication au monoxyde de carbone et de perte de rendement énergétique.

Labels de qualité et certifications (NF, CE) : un gage de confiance pour les consommateurs

Les labels de qualité, tels que NF (Norme Française), et les certifications, telles que CE (Conformité Européenne), attestent de la conformité des produits aux normes et réglementations en vigueur. Ils garantissent que les conduits de cheminée ont été testés et certifiés par des organismes indépendants, offrant ainsi une assurance supplémentaire aux consommateurs. Le marquage CE est obligatoire pour la mise sur le marché des conduits de cheminée en Europe, tandis que le label NF est une marque de qualité volontaire.

Choisir des produits certifiés NF et CE est un gage de sécurité et de performance. Ces labels garantissent que les conduits de cheminée répondent aux exigences de résistance au feu, d'étanchéité, de stabilité thermique et de durabilité définies par les normes et réglementations. Ils permettent également de s'assurer que les produits ont été fabriqués dans le respect des règles de l'art et des exigences de qualité.

Rôle des organismes de contrôle et d'inspection (Qualit'EnR, etc.) : assurer la conformité des installations

Les organismes de contrôle et d'inspection, tels que Qualit'EnR, jouent un rôle essentiel dans la vérification de la conformité des installations de chauffage et de ventilation, y compris les conduits de cheminée. Ils réalisent des audits et des contrôles sur les chantiers pour s'assurer que les travaux ont été réalisés dans le respect des normes et réglementations en vigueur. Ils délivrent également des certifications aux professionnels du bâtiment qui répondent aux exigences de qualité et de compétence.

L'intervention de ces organismes de contrôle et d'inspection permet de garantir la qualité et la sécurité des installations, de prévenir les risques d'incendie et d'intoxication au monoxyde de carbone, et d'améliorer la performance énergétique des bâtiments. Leur rôle est particulièrement important dans le cadre des travaux de rénovation énergétique, où la conformité des installations aux normes et réglementations est une condition essentielle pour bénéficier des aides financières publiques.

Installation : les bonnes pratiques pour une sécurité optimale de votre cheminée

Une installation correcte du conduit de cheminée est essentielle pour assurer la sécurité des occupants et le bon fonctionnement du système de chauffage. Le respect des règles de l'art et des recommandations du fabricant est indispensable pour éviter les problèmes de tirage, les fuites de fumée et les risques d'incendie. L'installation doit être réalisée par un professionnel qualifié, capable de dimensionner correctement le conduit, de choisir les matériaux adaptés et de mettre en œuvre les techniques appropriées. Un professionnel du **dépannage cheminée** saura diagnostiquer une installation incorrecte.

Planification et dimensionnement : la clé d'un tirage efficace

Le dimensionnement du conduit de cheminée est une étape cruciale pour garantir un bon tirage et une évacuation efficace des fumées. Il doit être réalisé en fonction du type d'appareil de chauffage, du combustible utilisé, de la hauteur du conduit et des caractéristiques du bâtiment. Un conduit sous-dimensionné entraînera un mauvais tirage, un refoulement de fumée et une perte de rendement énergétique. Un conduit surdimensionné favorisera la condensation et l'accumulation de dépôts, augmentant les risques de corrosion et d'incendie. Le calcul des besoins de tirage doit être effectué par un professionnel qualifié, à l'aide de logiciels spécifiques ou de formules de calcul normalisées. Une erreur de dimensionnement peut réduire l'**énergie cheminée** de plus de 20%.

Il est important d'adapter le conduit à l'appareil de chauffage. Par exemple, une chaudière à condensation nécessite un conduit étanche résistant aux condensats acides, tandis qu'un poêle à bois exige un conduit dimensionné pour supporter les hautes températures. Le choix du conduit doit également tenir compte des contraintes architecturales du bâtiment et des réglementations locales.

  • Déterminer le type d'appareil de chauffage et son combustible : Bois, gaz, fioul, granulés...
  • Calculer les besoins de tirage en fonction de la hauteur du conduit et des caractéristiques du bâtiment.
  • Choisir un conduit adapté aux spécifications de l'appareil de chauffage, en respectant les normes en vigueur.

Préparation du site : assurer la stabilité et la sécurité de l'installation

Avant de procéder à l'installation du conduit, il est essentiel de préparer le site en vérifiant la structure existante et en adaptant le conduit au bâti. La structure existante doit être capable de supporter le poids du conduit et de résister aux contraintes thermiques et mécaniques. Il est important de vérifier l'état des planchers, des toitures et des murs porteurs, et de réaliser les travaux de renforcement nécessaires. L'adaptation du conduit au bâti implique de prévoir les traversées de planchers et de toitures, en respectant les distances de sécurité par rapport aux matériaux combustibles. Il est également important de protéger le conduit contre les intempéries, en assurant une bonne étanchéité au niveau des traversées de toiture. Une mauvaise préparation peut augmenter les risques d'incendie de près de 10%.

Techniques d'installation spécifiques à chaque matériau pour une performance optimale

Chaque matériau de conduit (inox, polymère, céramique) nécessite des techniques d'installation spécifiques pour garantir son étanchéité, sa résistance et sa durabilité. Le respect des recommandations du fabricant est indispensable pour éviter les erreurs d'installation et les problèmes de fonctionnement. Il est important de faire appel à un professionnel qualifié, capable de maîtriser les techniques d'installation spécifiques à chaque matériau et de garantir la conformité de l'installation aux normes et réglementations en vigueur.

Inox : emboîtement, vissage, colliers de serrage, respect des distances de sécurité

L'installation des conduits en inox implique l'emboîtement des éléments, le vissage des raccords et l'utilisation de colliers de serrage pour assurer l'étanchéité et la stabilité de l'ensemble. Il est important de respecter les distances de sécurité par rapport aux matériaux combustibles, afin de prévenir les risques d'incendie. Les conduits en inox doivent être installés de manière à permettre la dilatation et la contraction du matériau, en fonction des variations de température.

Polymère : assemblage par clipsage, étanchéité renforcée pour une installation rapide et fiable

L'installation des conduits en polymère se fait par assemblage par clipsage des éléments. Il est essentiel de veiller à l'étanchéité des raccords, en utilisant les joints et les colles spécifiques recommandés par le fabricant. Les conduits en polymère doivent être installés de manière à éviter les contraintes mécaniques et les chocs thermiques. Le supportage doit être régulier et adapté au poids du conduit.

Céramique : mortier réfractaire, isolation thermique, protection contre les intempéries pour une durabilité maximale

L'installation des conduits en céramique nécessite l'utilisation de mortiers réfractaires pour assurer l'étanchéité et la résistance aux hautes températures. L'isolation thermique du conduit est essentielle pour éviter les pertes de chaleur et les risques de condensation. Le conduit doit être protégé contre les intempéries, en assurant une bonne étanchéité au niveau des traversées de toiture. L'installation des conduits en céramique doit être réalisée par un professionnel qualifié, maîtrisant les techniques de maçonnerie et les spécificités des matériaux réfractaires.

Le coût moyen d'une installation complète de conduit de cheminée, incluant le matériel et la main-d'œuvre, se situe entre 1500 et 5000 euros, selon le matériau utilisé, la complexité de l'installation et la région géographique. On estime que 7% des incendies domestiques sont dus à un mauvais entretien du conduit. Faire appel à un professionnel qualifié pour l'installation garantit une **sécurité cheminée** optimale et une installation conforme aux normes.

Entretien : prévenir les risques et garantir la performance à long terme de votre cheminée

Un entretien régulier du conduit de cheminée est indispensable pour prévenir les risques d'incendie et d'intoxication au monoxyde de carbone, et pour garantir la performance et la durabilité du système de chauffage. L'entretien comprend le ramonage, l'inspection visuelle et la maintenance préventive. Il doit être réalisé par un professionnel qualifié, capable de détecter les anomalies et de proposer les solutions appropriées. Negliger l'entretien peut entrainer une perte d'**energie cheminée**.

Ramonage : eliminer les dépôts pour un tirage optimal et une sécurité accrue

Le ramonage consiste à nettoyer le conduit de cheminée pour éliminer les dépôts de suie et de bistre, qui peuvent réduire le tirage, augmenter les risques d'incendie et favoriser la corrosion. La fréquence obligatoire du ramonage est définie par la réglementation locale. En général, il est recommandé de ramoner le conduit au moins une fois par an, et deux fois par an pour les appareils de chauffage au bois ou au charbon. Le ramonage doit être réalisé par un ramoneur professionnel, agréé par la préfecture. Il existe différentes techniques de ramonage, telles que le ramonage manuel, le ramonage mécanique et le ramonage chimique. Le ramoneur délivre un certificat de ramonage, qui atteste de la conformité du conduit et de l'absence de danger. Ce certificat est indispensable en cas de sinistre, pour prouver que l'entretien a été réalisé conformément à la réglementation. Le coût d'un ramonage varie entre 50 et 100 euros.

Le rôle du ramoneur ne se limite pas au simple nettoyage du conduit. Il vérifie également l'état général du conduit, détecte les anomalies (fissures, corrosion, déformation) et conseille sur l'entretien du système de chauffage. En France, il y a environ 6000 ramoneurs, et plus de 50% des foyers utilisent encore le bois comme source de chauffage principale ou secondaire.

  • Réduire les risques d'incendie de cheminée en éliminant les dépôts inflammables.
  • Améliorer le tirage du conduit et optimiser la combustion.
  • Prévenir la corrosion du conduit et prolonger sa durée de vie.

Inspection visuelle : détecter les anomalies pour une sécurité renforcée

L'inspection visuelle du conduit de cheminée permet de détecter les anomalies visibles, telles que les fissures, la corrosion, la déformation ou l'encrassement. Elle doit être réalisée au moins une fois par an, de préférence avant la saison de chauffage. L'inspection visuelle peut être complétée par l'utilisation d'une caméra d'inspection, qui permet de visualiser les parties inaccessibles du conduit et de détecter les problèmes cachés. L'inspection visuelle doit être réalisée par un professionnel qualifié, capable d'interpréter les observations et de proposer les solutions appropriées.

Les points à vérifier lors de l'inspection visuelle sont les suivants : l'état du chapeau de cheminée, l'étanchéité des joints, l'absence de fissures ou de corrosion, l'encrassement du conduit, le bon fonctionnement du système de tirage. En cas d'anomalie détectée, il est important de faire réaliser un diagnostic approfondi et de procéder aux réparations nécessaires.

Maintenance préventive : anticiper les problèmes pour une performance durable

La maintenance préventive du conduit de cheminée comprend le nettoyage du chapeau, la vérification des joints et le contrôle du tirage. Le nettoyage du chapeau permet d'éviter l'obstruction du conduit par les feuilles et les nids d'oiseaux. La vérification des joints permet de détecter les fuites et de les réparer rapidement. Le contrôle du tirage permet d'ajuster le réglage de l'appareil de chauffage et d'optimiser la combustion. La maintenance préventive doit être réalisée régulièrement, de préférence avant la saison de chauffage.

Les signes avant-coureurs d'un problème sont le refoulement de fumée, l'odeur de brûlé, les traces de suie, la condensation excessive et la difficulté à allumer le feu. Un conduit mal entretenu peut réduire l'efficacité du chauffage de 30%, augmentant ainsi la consommation d'**énergie cheminée** et les coûts de chauffage.

Diagnostic : identifier les problèmes et proposer des solutions pour votre conduit de fumée

Un diagnostic du conduit de cheminée permet d'identifier les problèmes existants et de proposer les solutions de réparation ou de rénovation les plus appropriées. Le diagnostic est réalisé par un professionnel qualifié, à l'aide d'outils spécifiques, tels que la caméra d'inspection, le test d'étanchéité et l'analyse des gaz de combustion. Le diagnostic permet de déterminer la nature et l'étendue des problèmes, et de proposer un devis détaillé des travaux à réaliser. Ne pas négliger un diagnostic, c'est garantir la **securité cheminée** de votre foyer.

Quand faire un diagnostic ? les situations nécessitant une expertise professionnelle

Il est recommandé de faire réaliser un diagnostic du conduit de cheminée dans les situations suivantes : avant l'installation d'un nouvel appareil de chauffage, après un sinistre (incendie, refoulement de fumée), en cas de doutes sur l'état du conduit, lors de l'achat ou de la vente d'un bien immobilier. Le diagnostic permet de s'assurer de la conformité du conduit aux normes et réglementations en vigueur, et de prévenir les risques d'incendie et d'intoxication au monoxyde de carbone.

Les différents types de diagnostics : choisir la méthode adaptée à vos besoins

Il existe différents types de diagnostics, adaptés aux situations et aux problèmes rencontrés. Le diagnostic visuel permet d'examiner l'état général du conduit et de détecter les anomalies visibles. Le diagnostic par caméra permet d'inspecter les parties inaccessibles du conduit et de détecter les problèmes cachés. Le test d'étanchéité permet de mesurer la perméabilité du conduit et de détecter les fuites. L'analyse des gaz de combustion permet de contrôler les émissions et l'efficacité de la combustion. Le prix d'un diagnostic varie entre 150 et 500 euros, selon la complexité de l'intervention.

Selon une étude récente, environ 20% des conduits de cheminée nécessitent des réparations ou des rénovations en raison de problèmes d'étanchéité ou de corrosion. Un diagnostic précoce permet d'éviter des réparations plus coûteuses à l'avenir.

Les problèmes les plus fréquents rencontrés lors des diagnostics sont les fissures et dégradations, les obstructions, le mauvais tirage et la condensation excessive. Les fissures et dégradations sont causées par le vieillissement, la corrosion, les chocs thermiques et les mouvements du bâtiment. Les obstructions sont dues aux nids d'oiseaux, à l'accumulation de suie et aux corps étrangers. Le mauvais tirage est causé par un dimensionnement inadéquat du conduit, un conduit obstrué, des conditions météorologiques défavorables ou un mauvais réglage de l'appareil de chauffage. La condensation excessive est causée par un appareil de chauffage mal adapté, une isolation insuffisante du conduit ou un mauvais tirage.

  • Diagnostic visuel : Une inspection rapide pour détecter les anomalies apparentes.
  • Diagnostic par caméra : Une exploration détaillée des zones inaccessibles.
  • Test d'étanchéité : Une mesure précise de la perméabilité du conduit.
  • Analyse des gaz de combustion : Un contrôle des émissions et de l'efficacité énergétique.

Innovations et tendances futures : vers des conduits plus sûrs et plus performants pour l'énergie cheminée

L'évolution des technologies et des matériaux ouvre la voie à de nouvelles innovations dans le domaine des conduits de cheminée. Les conduits intelligents, les matériaux bio-sourcés, la réalité augmentée et l'impression 3D sont autant de pistes prometteuses pour améliorer la sécurité, la performance et la durabilité des conduits de cheminée.

Les conduits intelligents intègrent des capteurs de température, des détecteurs de CO et des systèmes d'alerte en cas d'anomalie. Ces dispositifs permettent de surveiller en temps réel l'état du conduit, de détecter les risques d'incendie et d'intoxication au monoxyde de carbone, et d'alerter les occupants en cas de danger. Les matériaux bio-sourcés, tels que les fibres naturelles, offrent une alternative écologique aux matériaux traditionnels. Ils sont renouvelables, biodégradables et présentent de bonnes performances thermiques et mécaniques. La réalité augmentée facilite l'inspection et la maintenance des conduits, en permettant de visualiser les parties inaccessibles et de superposer des informations en temps réel. L'impression 3D permet de fabriquer des conduits sur mesure, adaptés aux contraintes spécifiques de chaque bâtiment.

L'optimisation de la combustion est un autre axe de développement important. Les systèmes de contrôle du tirage pilotés électroniquement permettent d'ajuster le débit d'air en fonction des conditions de fonctionnement, d'optimiser la combustion et de réduire les émissions polluantes. Ces innovations pourraient améliorer l'**énergie cheminée** et réduire l'impact environnemental.

On estime que l'adoption des conduits intelligents pourrait réduire de 15% le nombre d'incendies domestiques liés aux cheminées défectueuses, et augmenter de 10% l'efficacité énergétique des systèmes de chauffage.